• La rentrée des classes en poésie...

    Le premier jour de l'année, nous proposons souvent une poésie aux élèves qui est mémorisée dans la classe.

     

    Voici un recueil de quelques poésies :

    - Je voulais dans mon cartable de Pierre Ruaud

    - La rentrée de Poème de Christine Fayolle

    - Le jour de la rentrée de Gwénaëlle Boulet (avec Qr Code pour l'écouter à la maison)

    - Chahut de Véronique Colombe

    - Le cartable rêveur de Carl Norac

    - C'est la rentrée de Sylvie Poillevé

    - C'est la rentrée de Christian Merveille

     

    Le fichier :

    La planche de QR Code "C'est la rentrée" pour les élèves qui copient leur poésie et pour avoir accès au Cartable des Loulous le soir à la maison :

     

    Des albums de lecture sur la rentrée : ici.

     

    Des recueils de poèmes :

               

     

     

    Partager via Gmail Pin It

  • Commentaires

    1
    Titanne06
    Vendredi 24 Juillet 2020 à 11:28
    Titanne06

    J’aime aussi pour les cm2, de Victor Hugo .... (à chacun de choisir son extrait...)

    Chaque enfant qu’on enseigne.

    Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne.
    Quatre vingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne
    Ne sont jamais allés à l’école une fois,
    Et ne savent pas lire, et signent d’une croix.
    C’est dans cette ombre-là qu’ils ont trouvé le crime.
    L’ignorance est la nuit qui commence l’abîme.
    Où rampe la raison, l’honnêteté périt.
     
    Dieu, le premier auteur de tout ce qu’on écrit,
    A mis, sur cette terre où les hommes sont ivres,
    Les ailes des esprits dans les pages des livres.
    Tout homme ouvrant un livre y trouve une aile, et peut
    Planer là-haut où l’âme en liberté se meut.
    L’école est sanctuaire autant que la chapelle.
    L’alphabet que l’enfant avec son doigt épelle
    Contient sous chaque lettre une vertu, le cœur
    S’éclaire doucement à cette humble lueur.
    Donc au petit enfant donnez le petit livre.
    Marchez, la lampe en main, pour qu’il puisse vous suivre.
     
    La nuit produit l’erreur et l’erreur l’attentat.
    Faute d’enseignement, on jette dans l’état
    Des hommes animaux, têtes inachevées,
    Tristes instincts qui vont les prunelles crevées,
    Aveugles effrayants, au regard sépulcral,
    Qui marchent à tâtons dans le monde moral.
    Allumons les esprits, c’est notre loi première,
    Et du suif le plus vil faisons une lumière.
    L’intelligence veut être ouverte ici-bas,
    Le germe a droit d’éclore, et qui ne pense pas
    Ne vit pas. Ces voleurs avaient le droit de vivre.
    Songeons-y bien, l’école en or change le cuivre,
     
    Tandis que l’ignorance en plomb transforme l’or.
    Je dis que ces voleurs possédaient un trésor,
    Leur pensée immortelle, auguste et nécessaire,
    Je dis qu’ils ont le droit, du fond de leur misère,
    De se tourner vers vous, à qui le jour sourit,
    Et de vous demander compte de leur esprit,
    Je dis qu’ils étaient l’homme et qu’on en fit la brute,
    Je dis que je nous blâme et que je plains leur chute,
    Je dis que ce sont eux qui sont les dépouillés,
    Je dis que les forfaits dont ils se sont souillés
    Ont pour point de départ ce qui n’est pas leur faute,
    Pouvaient-ils s’éclairer du flambeau qu’on leur ôte?
    Ils sont les malheureux et non les ennemis.
    Le premier crime fut sur eux-mêmes commis,
    On a de la pensée éteint en eux la flamme:
    Et la société leur a volé leur âme.

     

     Gros plan sur un adolescent qui étudie.
    2
    Anne-Sophie
    Mercredi 31 Août 2022 à 20:57

    Merci pour ce recueil, je crois y avoir trouvé un poème à mon gout !

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :